Journée internationale de la fille Un plaidoyer pour protéger les filles contre les risques de la Covid-19 en situation de mobilité

Initialement fêtée chaque 11 octobre à travers le monde, la journée internationale de la jeune fille a été célébrée, ce mardi 20 octobre au Mali, sous la présidence de la ministre de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Mme Bouaré Bintou Founé Samaké. Placée sous le thème : «Covid-19 et mobilité des filles: Risques et Enjeux» cette journée est célébrée sur l’échiquier mondial depuis 2012 et offre l’opportunité d’attirer l’attention des décideurs sur la nécessité de conforter la situation des filles.

La cérémonie s’est déroulée à la Citée des enfants en présence des représentants de l’Unicef, de Plan International au Mali, de Terres des hommes, de l’UNFPA, d’ONU femmes, de Save The Children, de la COMADE, des autorités communales et coutumières, ainsi que des responsables des organisations de la société civile et de nombreux invités. Notamment des filles qui avaient tenu à honorer cette journée qui leur est dédiée.

Le représentant du maire de la commune VI, Bakary Dembélé et celui du coordinateur des chefs de quartiers, se sont félicités du choix porté sur Mme Bouaré Bintou Founè Samaké à la tête du département de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille. Selon eux, elle est en terrain connu et saura relever les différents défis liés à la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille.

Parlant de la journée internationale de la fille, ils diront qu’elle offre l’opportunité de renforcer l’environnement protecteur des filles en mobilité surtout en cette période de Covid 19.

A cette occasion, l’envoyé de la représentante de l’Unicef au Mali, Boureïma Konaté reconnait aux noms des partenaires techniques et financiers que la célébration de cette journée rappelle l’importance de la promotion des droits de toutes les jeunes filles, sans distinction. Il indique qu’au Mali, 58,7% des filles sont déjà mères à 19 ans. « C’est beaucoup » s’exclame-t-il. Ajoutant que « les filles de moins de 15 ans sont cinq fois plus exposées à mourir en couche que les femmes de 20 ans et plus». Et de relever que l’avènement de la Covid 19 ne facilite pas cette situation déjà complexe. C’est pourquoi il s’est réjoui du choix du thème qu’il trouve « évocateur ».

Pour sa part, la ministre de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Mme Bouaré Bintou Founè Samaké, a rappelé qu’à l’instar des autres pays de la communauté internationale, le Mali célèbre chaque année, le 11 octobre, la Journée Internationale des droits de la Fille. Avant de signifier que l’édition 2020 se passe dans un contexte marqué par la COVID-19, dont les conséquences portent atteinte, aux efforts du Gouvernement et ses partenaires, dans le domaine de la protection de l’enfant. Elle affirme que l’institutionnalisation de cette Journée vise à soutenir « l’amélioration des perspectives d’avenir pour les filles et à sensibiliser l’opinion nationale sur les inégalités, dont elles souffrent en raison de leur statut ».

La ministre de notifier que cette édition constitue une opportunité à saisir pour informer et sensibiliser davantage l’opinion publique nationale et internationale, sur les risques et enjeux majeurs liés à la protection des filles en période de COVID-19.

La cérémonie a pris fin par la remise d’une vingtaine de Kits de dignité aux filles du Centre Kanuya.

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