Cette année, sa commémoration a été mise à profit par la ministre Wadidié Founè Coulibaly pour inviter les femmes à constituer front en vue de faire face aux défis qui se posent en elles.
Le 31 juillet est une date retenue pour célébrer la femme africaine. Cette année, malgré les multiples crises sanitaire et sécuritaire que traverse notre pays, les autorités de la transition, par le biais du ministère de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, ont tenu à la commémorer. C’était ce samedi 31 juillet au Centre international de conférences de Bamako (CICB). Ainsi, deux thèmes ont été retenus pour la circonstance. Au plan continental : « Inclusion financière des femmes : défis et opportunités » et au plan national : « Femmes et filières porteuses soutenues par la diaspora ».
Pour Mme la ministre Wadidié Founè Coulibaly, le choix des thèmes n’est pas fortuit. Puissent qu’ils visent à amplifier l’information, la sensibilisation et le plaidoyer autour de la décennie de l’inclusion et économique financière des femmes, 2020-2030. Aussi, il s’agit de faire la promotion des filières porteuses soutenues par la diaspora. De même, ces thèmes sont en cohérence avec l’ODD 5 de l’agenda 2063 de l’Union africaine (UA), en rapport avec le cadre stratégique pour la relance économique et de développement durable, la politique nationale genre, les programmes et outils l’autonomisation de la femme et l’épanouissement de l’enfant.
Evoquant l’apport de la diaspora dans l’économie nationale, la cheffe du département en charge de la femme a laissé entendre que les transferts de fonds envoyés par celle-ci, constituent une richesse indéniable pour le développement du Mali. A titre d’exemple, ceux-ci s’élevaient en 2017 à plus d’un milliard de dollars US, soit plus de 7% du PIB. C’est pourquoi, Mme le ministre a profité du pupitre pour saluer les efforts des femmes qui sont visibles aujourd’hui dans plusieurs secteurs sur lesquels reposent essentiellement l’économie du pays.
Mais avant, l’assistance a eu droit à l’allocation de la vice-présidente de l’Organisation panafricaine des femmes (OPF), Mme Diallo Kama Sakilba. Après bref rappel historique de cette date, elle dira que cette nouvelle décennie des femmes africaines, vise à faire progresser leur situation financière et économique sur le continent ; à réaliser le potentiel de développement des entreprises féminines, à travers des actions permettant de développer leurs capacités ; à renforcer leur capital humain et physique ; à les aider à accéder à la technologie et pouvoir l’utiliser en vue d’augmenter la productivité de leurs entreprises.
Et la vice-présidente de profiter pour attirer l’attention de nos gouvernements, que pour assurer l’inclusion financière et économique des femmes, ils sont appelés en mettre en pratique certaines initiatives. Il s’agit entre autres : de faire de la femme, le levier de l’opérationnalisation de la zone de libre échange continentale africaine (ZLECAF) ; de mettre en œuvre le programme de l’UA sur la mécanisation de l’agriculture et de mettre en place de véritables politiques foncières plus inclusives et durables.
A noter que ladite commémoration a également enregistré un défilé de la communauté africaine présente au Mali.