C’est dans une atmosphère festive que la marraine Dr Diakité Aïssata Kassa Traoré accompagné des autorités locales politiques et administratives est entrée dans le village de Dio avec tous les honneurs des habitants. Il s’agissait pour elle de gratifier dix femmes journalistes, animatrices, comédiennes et communicatrices traditionnelles qui se sont démarquées des autres de par leurs engagements pour défendre l’image de la femme dans son ensemble. Une initiative de notre consœur, Mariam KONE d’Info- Matin à travers l’association qui est à sa 5 e édition qui vise à mettre les femmes rurales au cœur du développement du Mali. L’évènement est placé sous le thème « le rôle et place de la communicatrice dans la promotion de la femme rurale ».
Elles sont au total dix braves dames évoluant dans la communication moderne et traditionnelle à être choisi par l’Association des journalistes pour la promotion des arts et de la culture (JOURNAC). Ces femmes si particulières, qui ont choisi ce métier de sacerdoce, ces femmes qui, par vocation bravent vents et marrées pour éduquer, sensibiliser et surtout informer ! Elles ce sont les journalistes, les animatrices, les comédiennes et communicatrices traditionnelles. Cette remise de prix, s’inscrit dans le cadre des activités commémoratives, de la journée internationale de la femme rurale. La célébration de la journée dédiée à la femme rurale est une occasion de magnifier la femme rurale, en mettant en exergue tout son mérite, à travers sa contribution au développement.
En effet, depuis cinq ans, l’association des journalistes pour la promotion des arts et de la culture (JOURNAC), et ses partenaires encouragent les communicatrices et d’autres femmes battantes, qui œuvrent pour le développement économique, social et culturel du Mali, à travers des engagements et des actions pour l’épanouissement humain. Elles ont ainsi été gratifiées de beaucoup de cadeaux et d’attestations.
Pour la présidente de Journac, Mariam KONE, ce prix à la veuille de la journée internationale de la femme rurale ne fait que démontrer le rôle majeur de la femme et de la fille ainsi que la place de plus en plus reconnu dans la pérennité des foyers et des communautés en zone rurale. Elle rappelle que les femmes rurales contribuent de manière significative, à la production agricole, à la sécurité alimentaire, à la gestion des terres et des ressources naturelles et au renforcement des capacités d’adaptation face aux changements climatiques. Ce qui justifie notre présence ici dans la communes rurale de Dio, car les femmes de cette communauté ne font pas l’exception. Occasion pour la présidente de les féliciter pour leur contribution à la provision de Bamako et environ en légumes et fruit frais.
Et la ministre, de préciser que les communicatrices rurales sont par excellence des vulgarisatrices des projets de développements, dans tous les domaines, auprès de leurs communautés, à travers leurs émissions. Ce qui me permet de dire sans risque de me tromper, que les radios communautaires sont des véritables outils de développement et surtout de paix. C’est pourquoi, Dr Diakité s’est réjouis par le fait que la nuit Nyéléni va en droite ligne des activités de son département. « Elle n’est que la reconnaissance du mérite et encourager les femmes à faire plus et donner le meilleur. C’est dans ça, qu’on arrivera à relever les défis. Pour y arriver, nous devons cultiver l’entente, la paix, la cohésion sociale et l’esprit d’équipe et de partage » a t- elle enseigné aux femmes.
Occasion pour le maire, Daouda KONE, de se féliciter du choix de sa circonscription. Dio dit- il n’est pas resté en marge de la politique d’autonomisation de la femme. La mairie à travers plusieurs projets soutient les femmes dans les activités génératrices de revenus et les coopératives.
Vivement la 6e édition de Nyéléni
Mah Thiam KONE, envoyée spéciale à Dio- gare